Vous vous retrouvez juste en bas du seul pied de Haricot Magique de tout Fairyland. Ah vous en avez entendu des choses à son sujet, à Storybrooke vous en avez surement lu. Mais là il est bien vrai. Vous allez devoir l'escalader, pardon vous avez le vertige et bien va falloir passer outre car que vous devez chercher ce trouve en haut de ce pied. Le courage ne vous manque pas, c'est peut être la mémoire qui vous fait défaut. Mais pour la retrouver ne seriez vous pas prêt à tout.

A SAVOIR

⊱ Escaladez est votre première épreuve, mais seul les habitants d'en haut pourront vous donnez la solution.

⊱ Privilégiez les postes courts afin que l'avancement se passe rapidement. Chaque posteur dispose d'une semaine pour répondre au sujet, une fois le délai dépassé il passe son tour, jusqu'à ce que ce soit à nouveau à lui.

⊱ Prenez compte des interventions du PNJ, elles peuvent contenir des indices vous permettant d'avancer plus rapidement dans l'intrigue.

Pouf! Le dernier bruit qui avait envahi mon esprit. Un simple Pouf élégant et distinguer. Mais, je me retrouvais là. À fixer une énorme plante qui montait vers le ciel encore et encore avant de le violer sans vergogne. D'où j'étais, ça ne semblait pas des plus amusants. Presque en pleure pour la beauté du ciel, je finissais par regarder autour de moi. Ni dame fantomatique qui me suivait en permanence pour murmurer à mon oreille, ni harfang des neiges aux dents étincelantes. Ce n'était pas normal. Quelque chose n'allait. D'autant plus, qu'un instant auparavant j'étais à Storybrooke. Mais, de tout évidence ce n'était plus le cas. CE N'ÉTAIT PAS MA JOURNÉE!!!!! VRAIMENT MAIS VRAIMENT PAS! Soudainement furieuse, je me foulais le gros orteil à force de frapper la base de ce haricot. « TOI ESPÈCE DE GROS BALOURD QUI N'A PAS SU ARRÊTER DE GRANDIR! OUI TOI LE BOUT DE BROCOLI GÉANT! C'EST QUOI TON PROBLÈME ? TU ES EN MANQUE DE DÉFIS? ET BIEN FAIT TOI POUSSER DES PIEDS ET RAMÈNE-MOI D'OÙ JE VIENS! » Devant l'absence de réaction de cette plante, je me décidais à l'escalader. Elle devait avoir une tête ou du moins, quelque chose de facile à découper en rondelle pour passer mes nerfs. Ce n'était pas entièrement la faute de la situation, j'avais eu une nouvelle assez surprenante en allant voir le docteur du village. Sans comprendre ce qui me poussaist à faire ceci, j'entrepris d'escalader le monstre. Laissant mes muscles faiblir et finissant par m'installer sur une énorme feuille pour bouder. Je me trouvais à trois mètres du sol et ne pouvais pas voir si j'étais seule. Frappant de nouveau la plante, je fixais de façon obsessive mon ennemi vert. « Et si je te fumais hen? »

Botté se rappelait qu'il cherchait son souffle. Il se rappelait avoir sombré dans la panique à la sortie d'un petit café près de Storybrooke, angoissé à l'idée de retrouver sa cellule corporelle: son corps de félin. Percy eut une étrange pensée pour quelques personnes chers à son coeur. Paris. Ariel. Mihldred. Dimitri. Rowena. Puis, il eut l'impression que le sol se glissait sous ses pieds pour qu'il tombe, littéralement, d'une brève chute qui prit fin tout près du haricot magique. Sans équilibre le jeune homme s'écrasa au sol, complètement paniqué, il regarda autour de lui, le visage taché de boue et vit cette énorme plante verte. Effrayé, il s'éloigna furtivement du haricot, cherchant toujours ses repères. Puis, il comprit. Il n'était plus à Storybrooke et cette Terre, Perselia, sa terre natale, il la connaissait par coeur. Et pourtant, elle n'était plus la même. Suite à cette réalisation, l'inquiétude le frappa de nouveau, s'il était de retour à Fairyland, alors... Mais non. Il regarda ses mains humaines, tapota son visage d'homme. Percy n'avait rien d'un chat. Et juste lorsqu'il s'apprêtait à jubiler et hurler sa victoire...« Et si je te fumais hen? » Cette voix. Percy leva la tête pour regarder que quelques mètres au dessus de sa tête, Rowena se disputait avec une fève disproportionnée. De toutes les personnes avec qui il aurait pu se retrouver, il s'était retrouvé avec elle. Était-ce un signe? « Il te faudra un véritable feu de forêt pour fumer un tel pétard. Arrête tes conneries, 'Wen, descend de là! » La peur des hauteurs connaissait bien le petit chaton qui n'avait aucune envie de se risquer à escalader un tel monstre. De plus, sa vie Storybrookienne lui avait bien appris l'histoire de Jack et le haricot magique. Alors il savait, hors de tout doute, que peu importe ce qu'il y avait là-haut, ce n'était rien de bon. « Rowena! Tu... » Puis il baissa la tête, terminant sa phrase pour lui-même. « ...Ne m'écoutera jamais. » Oui, car elle n'était certainement pas en train de te bouder obstinément il y a quelques jours de ça, petit chat. Percy fixa la plante, se combattant contre sa conscience. « Ne me regarda pas comme ça stupide haricot vert! » Oui, il semblerait que la folie contagieuse flotte dans l'air. Et puis, bon, tu la veux cette femme, oui ou non? Alors, Percy, tu vas monter tes jolies petites fesses dans cet ''arbre'' si jamais tu veux avoir une chance de cueillir ta belle. Découragé et résigné, le félin commença à son tour à grimper, espérant seulement que cet acte de courage lui achèterait une considération.

Amelia était en train de regarder les habitants de Storybrooke s’affoler, sentant la panique la gagner elle aussi petit à petit. Pourtant, elle était restée figée, incapable du moindre mouvement, paralysée par la peur de disparaître à son tour. Retourner à Fairyland. Elle n’avait sûrement pas été la seule à avoir pensé à un possible retour dans sa terre natale. La jeune femme n’était pas encore décidée, elle hésitait encore entre les deux mondes dont elle faisait désormais partie. La malédiction qui tombait sur eux les emmenait. Certains parlaient de leurs chez-eux mais pouvaient-ils seulement en être sûrs ? Si jamais ils été transportés … nulle part ? Dans un vide, le néant total où leur existence ne signifierait plus rien. Voilà ce qui faisait peur à Amelia. Cette peur qui lui tordait l’estomac se faisait de plus en plus insistante. Elle regardait les habitants quand la scène qui se déroulait devant ses yeux changea du tout au tout. Les pavés devinrent de l'herbe, les maisons et les habitants disparurent, laissant place à une étendue de verdure. Amelia, chancela, déroutée par ce qui venait de se passer. Où était-elle ? Venait-elle d'être emportée à son tour par la malédiction ? Sûrement. La brune regarda autour d'elle et reconnu les caractéristique de la terre de ... Perselia, à Fairyland.

L'étudiante était muette de surprise. De retour chez elle ... incroyable ! Elle était arrivée ici comme elle était partie. C'était impossible à imaginer, que le retour soit si ... facile ? Amelia hésitait entre la joie et la tristesse mais elle n'eut pas le temps de se décider car des cris se firent entendre non loin de là où elle se trouvait. Curieuse et, il faut le dire, un peu perdue, elle se dirigea vers ces mêmes cris et découvrit deux personnes qui semblaient en colère contre le pied du haricot magique, célèbre dans tout le royaume. Eux aussi devaient venir de Storybrooke, à en juger par leurs habits. « Eum .. Salut ? ». Elle était arrivée devant leur scène de colère légèrement exagérée, ce qui avait le don de la gêner un peu. Ils avaient l'air de se connaître et, pour éviter de se faire insulter ou quoi que ce soit, elle ne cru pas utile de leur rappeler que s'exciter contre ce haricot n'allait pas arranger leurs affaires.

Concentrer à fixer cette plante de misère, à trois mètres au-dessus du sol, je me demandais vraiment si j'arriverais à la fumer. Peut-être que ce serait une solution, elle serait comme des champignons et j'oublierais la nouvelle qui venait de me tomber sur le crâne. J'étais prête à arracher un bout de feuille à ce crétin de géant vert, lorsqu'une voix me parvint aux oreilles. Penchant ma tête vers le vide, j'eus le déplaisir de voir une horreur sans nom. LE VOLEUR DE CHATON! L'HORRIBLE HOMME! Une main sur ma bouche, je me retenais de lui hurler de tomber tête la première. Je ne voulais pas le voir, depuis que je l'avais chassé de mon appartement. Et encore plus maintenant qu'on m'avait dit... Enfin. Concentrer sur le meilleur moyen de m'enfuir, je vis apparaître une demoiselle que je ne connaissais ni d'Ève, ni d'Adam. « TOI LA! LA BRUNE! RAMÈNE-TOI PAR ICI! JE VEUX MONTER PLUS HAUT! PUIS, RESTEZ SEUL ICI, JE NE CROIS PAS QUE CE SOIT UNE BONNE IDÉE! » Lançant un regard mauvais à celui qui se rapprochait dangereuse, je me relevais et cherchais le meilleur moyen de continuer de grimper. Je ne voulais pas le voir, à moins que je le repousse une fois qu'il atteindrait ce palier.

Espérant que la fille arriverait en même temps que lui, je regardais vers le haut. Ne voulant pas croiser le regard du kidnappeur de rêve et lorsque j'entendis quelqu'un me rejoindre, je parlais. « Si tu n'as pas une idée de comment on a atterrit ici, c'est en bas que tu iras t'écraser. » Je n'étais pas d'humeur à être gentille.

Botté commença son ascension incertaine de cet haricot magique. Pour une fois, il regrettait de ne pas avoir l'agilité et les griffes du félin qu'il avait déjà été. Rowena décida, bien évidemment, de l'ignorer... Toujours aussi gentille. Mais Botté ne perdit pas espoir, pas encore et réussit à se convaincre d'entreprendre une escalade dangereuse pour elle. Puis, le jeune homme entendit une voix gênée sous lui, mais ayant déjà monté quelques mètres, le félin refusa de regarder sous ses pieds de peur que le vertige lui fasse perdre ses moyens. Dommage, la brunette étant bien à son goût, peut-être aurait-il opté pour un nouvel objet de désir, mais cette fois, sur la terre ferme. Rowena hurla de nouveau d'une gracieuseté digne d'un ivrogne avant de foudroyer le chat du regard qui lui offrit son plus beau sourire. Sans pour autant croiser le regard d'Amelia, Botté s'adressa à elle avec la courtoisie du félin d'un marquis tout en faisant face au haricot géant. « Pardonnez à mon amie sa rudesse, elle n'est plus trop elle-même ses derniers temps. On m'appelle le Maître-Chat ou le Chat Botté et je me ferai un plaisir de me présenter plus dignement lorsque je pourrai vous regarder en le faisant. Mais comme vous le voyez, je suis légèrement occupé pour le moment. » Ça rime en plus, n'était-ce pas mignon? Botté continua alors sa montée, malgré que tous les muscles de son corps étaient contractés maladroitement.Ce n'était pas la force physiquement qui lui manquait, mais bien la force mentale. Et pourtant, il trouva le moyen d'arriver à la hauteur de Rowena. Peut-être doublement motivé à l'idée de ne pas avoir l'air d'un trouillard devant cette seconde femme. « Si tu n'as pas une idée de comment on a atterrit ici, c'est en bas que tu iras t'écraser. » Fier d'arriver jusqu'à elle, les paroles que lui partagèrent Rowena sans lui attribuer un regard lui glaça le sang. À un point tel qu'il en perdit l'équilibre et qu'une feuille lui glissa sous le pied. Par chance, sa chute fut courte, un peu plus d'un mètre plus bas, il trouva le moyen de s'agripper au monstre vert et de retrouver une immobilité stable. Paniqué, le coeur du Maître-Chat battait à cent à l'heure et son corps entier fut crispé, complètement figé, effrayé. La détresse, la frustration et la colère s'échappa de sa bouge par le transport de la peur. « JE SUIS PLUS TON CHAT ET ALORS?! TU VAS QUAND MÊME PAS ME TUER POUR ÇA, MERDE?! MONTE LE TOUTE SEULE TON HARICOT! JE N'IRAI PAS UN SEUL CENTIMÈTRE PLUS HAUT! » Pour la virilité, c'était pas tout à fait gagné.

Amelia ne put s'empêcher de sursauter lorsque la brune qui était en pleine ascension du haricot lui hurla dessus afin qu'elle la rejoigne. Quand elle l'informa que rester seule en bas était une mauvaise idée, la brune ne put s'empêcher de sourire. Elle avait passé son enfance à Fairyland et ce n'était pas la première fois qu'elle se trouvait devant le haricot. Elle se rappela son admiration lorsqu'elle avait vu pour la première fois la tige grimper vers les nuages. Finalement, elle s'avança et commença à son tour l'ascension. Bien qu'elle connaisse l'endroit, elle n'était pas rassurée pour autant.

Entre l'homme et la jeune femme, il semblait y avoir de l'animosité. Ce qui, évidemment, n'arrangeait pas les affaires d'Amelia. Soudain, l'homme s'adressa à elle d'une manière qui était tout le contraire de l'autre. Ainsi, il se faisait appeler le Chat Botté ? Ce n'était pas vraiment un nom, c'était peut-être son identité dans son monde ? Il semblait avoir une répugnance à jeter un regard vers le bas, ce que l'étudiante comprenait, elle-même commençait aussi à avoir le vertige. Amelia ne savait pas comment elle devait se présenter. Elle allait parler lorsque le Chat Botté perdit l'équilibre avant de se rattraper, non loin de l'endroit où elle grimpait. Lui aussi se mit à hurler, arrachant une grimace à la jeune femme. Qu'est-ce qu'ils avaient tous ? Elle allait avoir les tympans brisés à la fin de la journée. Finalement elle se rapprocha de lui, il n'avait pas franchement l'air d'aller bien. « Ca va ? Je m'appelle Amelia. Ou Blanche-Neige, comme vous voulez. » Elle attendit patiemment qu'il reprenne ses esprits avant de continuer son ascension, non sans jeter quelques regards sur lui de temps en temps. Son regard se dirigea vers le ciel, arriver jusqu'en haut n'allait pas être facile. Elle n'était plus si loin de la brune. « Vous êtes sûre que c'est une bonne idée ? Le haricot monte très haut dans les cieux, nous pourrions ne pas avoir assez de force pour tout escalader »Si Amelia était une sportive, escalader un haricot magique n'était pas une habitude et elle craignait de lâcher prise. L'idée de son état si elle tombait de si haut ... On ne va pas vous faire un dessin ....