La Forêt Chantante est devenu pire qu'un monde de silence. L'enchantement qui faisait de ce lieux, un endroit merveilleux a disparu, laissant le vide prendre la place du bruit. Vous entendez pourtant quelques chuchotements, des voix bien mystérieuses qui vous disent méfiez vous des arbres, ils ne sont plus ce qu'ils étaient. Simple divagation de votre esprit perturbé par votre arrivé ici. Ou est-ce un avertissement ? Maintenant est-il sans conséquence ou bien est-ce une réelle mise en danger.

A SAVOIR

⊱ Pour trouvez des réponses, il vous faudra chercher une fée, ou de la poussière de fée. Mais cela ne sera pas sans danger.

⊱ Privilégiez les postes courts afin que l'avancement se passe rapidement. Chaque posteur dispose d'une semaine pour répondre au sujet, une fois le délai dépassé il passe son tour, jusqu'à ce que ce soit à nouveau à lui.

⊱ Prenez compte des interventions du PNJ, elles peuvent contenir des indices vous permettant d'avancer plus rapidement dans l'intrigue.

Alors que j’entendais les habitants de Storybrooke divaguer sur des disparitions, j’en fus témoin de mes propres yeux. Une vague d’excitation traversa mon corps. Disparition, magie… Tout reprenait enfin un sens. J’espérais pouvoir retourner à Neverland et reprendre ma mission là où je l’avais laissée.

Alors que les gens autour de moi s’agitaient, je luttais pour ne pas sourire et montrer à tous mon contentement. Non… J’avais jusqu’alors réussi à demeurer la charmante barmaid de la Taverne. Je n’étais pas la vilaine sorcière des mers pour eux. Il fallait que cela continue. Encore quelques instants, encore jusqu’à ce que ma puissance me soit rendue.

C’est alors que je me mis à sentir les effets de la magie. Je l’avais suffisamment pratiquée pour en reconnaître les effets. Un clignement plus tard et j’avais quitté Storybrooke. Je me retrouvais dans un paysage inconnu. Je me retrouvais dans une forêt. Pour moi qui n’avais connu que la mer, les ports puis le grand océan, cela me faisait tout drôle.

Mais le pire, c’était cette sensation étrange. Je pouvais sentir le pouvoir réapparaitre au bout de mes doigts. La magie était là mais… elle qui m’avait toujours été si familière et donné l’impression d’être une amie me semblait à présent traitresse. Quelque chose ne tournait pas rond. A vrai dire rien ne tournait rond et les chuchotements perpétuels de cette forêt n’améliorait pas mon humeur. Je détestais être prise au dépourvu.

Devais-je rester là ? M’avancer plus profondément dans cette étrange et inconnue forêt ? Je n’en savais rien. Avant tout, il me fallait réfléchir. Une chose était sure, ce n’était pas Storybrooke. Et je n’étais pas non plus à Neverland.

« Pouf » ! En un rien de temps, Viktor avait atterris sur une des grandes branches d’un des multiples arbre de la forêt chantante. Quelques peu déboussolé, il tenta de se remémorer les instants qui avaient précédé son subite atterrissage. Il avait couru après son compagnon Nils qui avait complètement perdu le contrôle et s’était mis dans la tête que Gold était la solution pour comprendre les disparitions qui avaient eu lieu plus tôt à Storybrooke. Arrivé chez Gold, ils avaient tenté tous deux de pénétrer dans le bureau du vieux et s’étaient retrouvés devant une porte close. Et avant qu’il ait pu user de son talent pour décrocheter les portes, celle-ci s’était ouverte toute seule et dans un souffle, Nils avait disparu devant ses yeux puis ce fut le tour de Viktor peu de temps après.

Viktor fit volte-face et regarda partout autour de lui pour essayer de voir si Nils avait atterris dans les parages…


Aucune trace de lui. Mais à gesticuler ainsi, le jeune homme avait oublié qu’il n’était pas très stable sur la branche où il se trouvait et son poids accompagnés des mouvements la firent céder... Ou peut-être s’était-elle délibérément secouée pour le faire descendre ? Viktor tomba de quelques mètres et arriva au sol  en poussant un gémissement rauque. Il se releva tant bien que mal et tout en se frottant le dos et les fesses, il jeta un œil autour de lui.

Il était chez lui… Pas dans son royaume mais il se trouvait bien à FAIRYLAND, son monde. D’ailleurs en parlant de Royaume, cette forêt, il se rappelait en avoir déjà traversée une similaire lorsqu’il était passé à Briselia. Mais la forêt de son souvenir était quelque peu différente. Où sont les chants des oiseaux ? Les froissements des feuilles ? Que sont ces murmures ? Se méfier des arbres ? Pourquoi ? Mais qu’est-ce qu’il s’était passé en son absence dans ce monde ? Pas le temps de rester ici sans rien faire à bailler aux corneilles. Viktor se met en marche sans attendre dans l’espoir de rencontrer quelqu’un qui aurait également disparu de Storybrooke…

Il ne s'était pas passé quelques secondes entre la disparition d'Isadora et des autres avant que cela ne semble venir à recommencer. La panique me prenait, tout le monde disparaissait et je ne voulait pas me retrouver seul une fois de plus, comme à cette époque où, de jalousie ce diable en boite était parvenue à me faire jeter à la mer. Je m'étais donc jeté bras grand ouvert sur Angie, l'une des dernières personnes importante pour moi encore présente à StoryBrooke. Mais je n'avais pas eu le temps que de sentir l'odeur de son shampoing, la douceur de ses vêtements qu'une sensation des plus étranges, ressemblant à s'y méprendre à cette fois ou j'étais passé d'humain à soldat de plomb.
Clignant quelques peu des yeux, voici que je me retrouvais dans des fourrés, ne comprenant absolument pas ce qui avait pu se produire. Pourtant, observant autour de moi les lieux ou j'étais arrivé, je reconnu assez rapidement notre belle forêt chantante de Briselia. Ce n'était pas mon royaume d'origine, mais je la connaissais pour l'avoir déjà traversé. Néanmoins, l'atmosphère était étrange. Plus de chant d'oiseaux, plus de murmures du vent dans les feuilles. Un silence assourdissant m'emplissais les tympans et la question se posait. Chercher ce que je fais là ou chercher à savoir si mon danseur est resté prisonnier de sa forme chez Maléfique ? Là est la question...

Après quelques minutes de marches à s’enfoncer dans cette forêt silencieuse, Viktor commence à se demander s’il n’est pas tout seul à avoir été envoyé ici. Mais où sont les autres ? Fairyland est grande et il a fallu qu’il se retrouve ici… Quelle aubaine dit donc… Il ne faut pas désespérer se dit-il en son for intérieur. Il finira bien par trouver quelqu’un qu’il connaîtrait… ou pas…

Accaparé par ses pensées, il ne vit pas qu’il traversait un fourré. Il s’en rendit compte qu’une fois les branches l’ayant écorché un peu et qu’il entendit une plainte… Il venait de rentrer en collision avec quelque chose ou quelqu’un. Qu’était-ce ? Un animal doté de parole ? Un Humain ? Un objet ? Fairyland était imprévisible et même si la magie semblait instable, il fallait s’attendre à tout…

Viktor se baissa pour voir de plus près et poussa un soupir de soulagement lorsqu'il reconnu une tête connue :


Le jeune homme aida gentiment son ami à se relever et le questionna du regard afin de savoir s’il était arrivé seul ici.  

J’avais finalement pris le parti d’avancer dans cette étrange forêt. La végétation, les arbres et tout ça, ce n’avait jamais vraiment été mon domaine. J’étais née sur un bateau et la mer avait toujours été mon élément. Plus tard, j’étais passée du bateau pirate de mon père aux fonds marins. J’en connaissais un rayon en plantes aquatiques. Après tout, elles me servaient pour concocter mes potions. A Storybrooke, j’étais experte dans l’art des cocktails alors qu’à Neverland c’était les potions qui faisaient ma renommée. Quelle étrange coïncidence n’est-ce pas ? Je penchais plutôt pour un petit jeu sadique de celui qui nous avait gardé dans l’ignorance pendant seize années.

Et voilà que maintenant un nouveau sort c’était abattu sur moi. Je ne savais vraiment pas où j’étais. Après tout, le seul monde que je connaissais comme ma poche était Neverland. Concernant Fairyland, je n’avais jamais beaucoup dépassé les ports. Et clairement, cette forêt ne se trouvait pas près d’un port.

Alors que j’avançais, perdue dans mes pensées, j’entendis une voix qui m’était familière. Si je n’arrivais pas à mettre un nom dessus (j’avais toujours été plus douée avec les visages qu’avec les voix) je savais qu’elle appartenait à quelqu’un que j’avais cotoyé à Storybrooke. Et plutôt souvent si ma mémoire ne me jouait pas des tours.

« Il y a quelqu’un ? »

Je penchais ma tête de côté, me demandant si je devais pénétrer dans ce fourré ou plutôt attendre de voir de qui il s’agissait. Après tout, ma magie semblait particulièrement capricieuse dans ce monde.