Sauras-tu voir au delà de mon regard ? (Phillip

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Laisses toi tenter

Phillip & Maléfique

Maléfique finit de préparer le mélange, savamment elle a ajouté les ingrédients les uns aux autres pour obtenir la potion parfaite. Il faut dire que pour ce qu’elle compte faire, il faut que le mélange soit parfait. Il ne peut y avoir aucun écart, elle ne peut se le permettre. La potion a une douce couleur bleutée, le gout sera comme toujours d’une extrême amertume mais peu importe cela, il n’y a que le résultat qui compte. Il y a quelque temps sous ses caresses, sous ses baisers elle a défloré un prince. Elle l’avait croisé plusieurs fois, il savait qui elle était, il aurait pu refuser. Mais voilà il avait craqué, et il lui avait fait cadeau de sa première fois. Quel merveilleux cadeau, surtout de la part d’un prince, vu les valeurs de ce genre d’homme elle n’a pu qu’être honoré, ravie. Et comblé. L’expérience fut sublime, le gout de sa peau … et celui de ses lèvres ... Rien qu’à y penser Maléfique salive et son cœur palpite. Elle est sortie conquise et depuis elle n’a qu’une envie le revoir. Gouter à nouveau à sa peau, dévorer à nouveau ses lèvres, plonger ses yeux au fond de ses yeux et abuser de sa virilité. Le problème c’est qu’elle est sure vu sa réaction après l’acte, pourtant volontaire, que le prince n’a aucune envie de recroiser sa route. Alors elle a décidé de provoquer la rencontre et pour corser le tout de lui apparaitre sous un autre visage. Encore plus doux, encore plus fragile. Elle prend le soin de se changer de vêtements afin de se fondre dans le décor. Puis elle disparait dans un nuage emportant avec elle la précieuse potion, elle ne la boira qu’une fois sur place. Elle a choisit de provoquer la rencontre à Estrelia, le royaume où vit le fameux prince. Son prénom Phillip. Elle sait grâce à Hel où il aime chevaucher, où il aime se poser. Maléfique fait en effet surveiller Phillip depuis leur échange charnel. C’est pratique de pouvoir posséder un corbeau fidèle et de voir par ses yeux. Combien de fois l’a-t-elle vu s’arrêter au bord du Fleuve Miroitant, laissant son cheval s’abreuver à loisir, pendant que lui se reposer sur l’herbe verte. Le lieu est propice à une rencontre, qu’elle espère pleine de surprise et surtout aussi charnelle que la dernière fois.

Maléfique est très vite sur les lieux, elle a choisit un endroit calme et à l’abri, personne ne doit la voir se transformer, personne ne doit la voir en compagnie de Phillip. Elle avale la potion et en quelques secondes la voilà devenue une jolie jeune femme aux long cheveux roux et aux yeux verts avec des éclats dorée. Quand elle pratique la magie sur elle les reflets de ses yeux de dragon se glissent dans la couleur de ses yeux. Elle regarde son reflet dans le fleuve, elle est satisfaite. Phillip ne pourra pas la reconnaitre, en tout cas pas de suite, car elle compte bien se montrer au moment crucial sous sa véritable apparence. Quelques tâches de rousseurs agrémentent son nez et ses joues, elle est vraiment superbe. Elle laisse ses mains caresser l’eau du fleuve, la température est idéale pour un bain. Le prince ne devrait pas tarder, c’est l’endroit ou il s’arrête à chaque fois. Elle laisse glisser sa robe sur les courbes de son corps, admirant au passage ce que la magie a fait d’elle pour quelques heures. C’est toujours un plaisir de pouvoir changer de peau, même si Maléfique est toujours heureuse de retrouver son corps. Doucement elle rentre dans l’eau apprécie la caresse de celle-ci sur sa peau, elle se sent libre, elle nage. Elle attend un bruit, un cheval, Phillip arrive. Elle veut soigner son entrée. Elle sort de l’eau, prend ses cheveux dans ses mains, les essorant doucement. Elle laisse la lumière entourer son corps et la chaleur de celui-ci sécher les perles d’eau qui ruissèlent doucement sur sa peau. Elle n’attend plus de bruit, elle ne se retourne pas, mais elle est sure qu’il est là à l’observer. Elle pourrait presque sentir son odeur et son souffle sur sa peau. Cette pensée l’enivre, il est bien le seul à provoquer en elle ce frisson délicieux qui lui transperce le corps. La perturbant au plus profond de sa féminité.

Puis Maléfique se retourne cachant négligemment sa poitrine et son sexe. Et d’une voix douce murmure. « Il y a quelqu’un ? » Elle ne cherche pas à remettre sa robe, ni à cacher d’avantage son corps, ce qu’elle veut c’est troubler celui qui l’observe. Le troubler !! Elle se souvient combien il était troublé ce jour là par ses caresses et par la vue de son corps nu. Elle veut voir comment il se comportera aujourd’hui. Cédera t-il aux mêmes pulsions avec une jeune femme rousse, qui n’aura pas peur de l’aguicher. Ou alors lui faudra t-il Maléfique pour que l’homme qui l’est devenu entre ses mains se réveillent à nouveau. En tout cas que se soit entre les mains de la jolie rousse ou entre les mains de Maléfique, elle se doute qu’il cédera. Il y a des choses dont on peut se passer une fois que l’on y a gouté. Et il est difficile de se passer des lèvres d’une femme, ou bien de sa féminité une fois que l’on a découvert les merveilles qu’elles recèlent. « Il y a quelqu’un. S’il vous plait, montrez-vous. » Maléfique avance doucement vers l’arbre d’où vient le bruit. Elle calme son cœur, pas qu’il s’emballe par la peur non, mais c’est le désir d’être à nouveau à lui qui le fait battre plus fort. Et puis elle le voit, là juste devant elle. Encore plus beau que la dernière fois, pas le même costume mais la même prestance que l’autre jour. « Bonjour .. » Sa voix est douce, comme une mélodie, en accord parfait avec son corps. Sans hésitation elle glisse ses grands yeux verts au fond de ceux du prince. Et là une idée terriblement vicieuse lui traverse l’esprit, non elle ne va pas se jeter sur lui. Mais elle va jouer avec lui.

Les yeux plissés, l'air renfrogné, le roi formulait une demande silencieuse que son fils n'était pas vraiment disposé à combler. Phillip ne pouvait pas se venter d'avoir toujours eut d'excellents rapports avec son père. Ils ne disputaient pas jour après jour en se balançant au visage des atrocités qu'ils regrettaient dans la seconde, non, mais ils n'étaient vraiment pas complices non plus. Ils n'étaient pas sur la même longueur d'ondes, rien de bien incroyable en soit, rien qu'un conflit entre deux générations, mais un conflit qui suscitait beaucoup de rancune silencieuse, mêlée à un amour très fort. Car Phillip aimait son père. Il l'aimait, lui et ses froncements de sourcils, son visage rougeaud, sa façon de le percevoir comme un enfant et ses valeurs obsolètes. Il n'exigeait pas de lui qu'il change, mais attendait en revanche de sa part qu'il en fasse de même. Il ne voulait pas adopter les idées de son père, sans sourciller, comme s'il était dépourvu de personnalité. En silence, père et fils se faisaient face devant les écuries du château. Phillip savait que son père lui reprochait de prendre beaucoup ses distances avec la royauté, ces temps-ci. Cela n'avait rien de nouveau : il ne s'était pas découvert une passion soudaine pour les escapades. Depuis l'enfance, il en faisait, s'effaçant pour quelques heures, respirant à nouveau librement, allégé des contraintes de la vie au château. Ces temps-ci, il était vrai qu'il aspirait plus que jamais à se distancer de cette vie qui était pourtant la sienne. Son père le prenait personnellement, évidemment. « Je rentrerais tôt, cesses de t'inquiéter comme ça. » Contra-t'il avant de s'esquiver sans laisser à son père le temps de le contredire. Il retrouva son (fidèle) destrier et passa une main dans sa robe brune, toute soyeuse. L'animal poussa un petit grognement irrité qui fit grimacer Phillip. Ne s'attardant pas sur la mauvaise humeur évidente de l'animal, il y était habitué depuis toutes ces années, Phillip se hissa dessus et se mit en route. Il faisait beau ce jour-là, une journée particulièrement radieuse. Le ciel était d'un bleu tendre et rassurant et le soleil brillait, noyant tout sous sa lumière, embellissant les paysages déjà pourvus de charmes de la région où le prince avait grandit. Il ne savait jamais exactement où il allait lorsqu'il se mettait en chemin. C'était purement instinctif. Il ressentait le besoin de sortir, de se balader, alors il s'exécutait et ensuite, il prenait un chemin, tranchant dans le vif avec innocence. Il connaissait les alentours comme sa poche et possédait divers coins favoris. Il s'était forgé des préférences, comme tout un chacun, rien de bien incroyable. Ce jour-ci, il prit la direction du Fleuve Miroitant, le coeur déjà nettement plus léger à la perspective d'une baignade. Il faisait suffisamment chaud pour se baigner sans craintes de tomber malade et Phillip ne comptait par conséquent pas se priver. L'eau avait toujours eut un effet bénéfique sur lui et c'était sans doute son élément préféré. La vue de l'eau, le relaxait, que l'étendue soit réelle, ou simplement peinte sur une étoffe accrochée à l'un des murs du château. Des étendues magnifiques, semblant s'étirer à l'infinie. L'eau était sujette à travailler l'imagination. Enfant, Phillip se plaisait à s'imaginer nageant jusqu'à l'endroit où la mer prenait fin, dévoilant une nouvelle bande de terres. Il rêvait de cette bande hors de portée, se l'imaginant comme un lieu merveilleux, à des kilomètres de lui, de sa vie, du château, de tous ses soucis et ses peines. Il rêvait d'évasion, déjà à l'époque et il n'avait pas cessé en grandissant. Néanmoins, il avait tendance à étouffer ses rêveries dans l'oeuf, désormais. Les rêves nourrissent l'âme, mais peuvent aussi nourrir les regrets et c'était un aspect bien douloureux auquel Phillip n'aspirait pas à se frotter. Il allait se contenter de se baigner, puis il prendrait sans doute place dans l'herbe durant des minutes qui s'étireraient en heure avant de reprendre à regret le chemin du château. Satisfait du planning fraichement défini, Phillip accéléra sa cadence jusqu'au fleuve et, une fois arrivé, il descendit d'un bon impatient de sa monture, sentant l'herbe se plisser sous ses pas, à travers les fines parois de cuir souple de ses chaussures. Machinalement, il alla attacher son cheval, lui filant au passage une carotte en guise de récompense, une façon comme une autre de le calmer, puis s'éloigna, se laissant guider jusqu'au lac. Il s'immobilisa en entendant du bruit et plissa les yeux, emporté par la curiosité. Il s'efforça de faire preuve de discrétion alors qu'il bougeait dans les feuillages, afin de s'offrir une meilleure vue sur le lac. Au bout de quelques instants, quelques ajustages, il eut enfin une meilleure vue. Une rousse au corps sculpturale donc les longs cheveux bouclés ondulés jusqu'au milieu de son dos, d'une façon qui lui rappela les sirènes, telles qu'il avait put en voir dans les illustrations de contes pour enfants. Elle était nue et trempée, n'ayant visiblement pas non plus réussi à résister à la tentation d'une baignade dans l'eau claire du Fleuve Miroitant. Au début, Phillip détourna machinalement le regard comme les convenances l'exigeaient de lui. Surprendre ainsi une personne dans son intimité relevait quasiment du viol, de ce qu'on lui en avait appris. Néanmoins, Phillip avait grandit, commit des erreurs, dont une plus particulièrement, qui le hantaient et son innocence s'était envolée après avoir été flétrie année après année tandis qu'il quittait son statut d'enfant pour celui de jeune homme. Ainsi, il laissa son réflexe chaste pour reprendre la contemplation silencieuse de la femme, non sans se réprimander en silence de cet acte de perversion. « Il y a quelqu’un ? »

Il s'immobilise, comme pris en faute, tandis que la voix cristalline de l'inconnue retentit. Elle ne semble pas gênée, pas inquiète par la possibilité d'une autre personne, susceptible de la voir ainsi, entièrement nue. Elle ne se protège qu'en cachant sa poitrine d'une main, alors que de l'autre, elle s'efforce de couvrir ses autres parties infimes. Sa voix n'est pas stridente, non. Elle est doute, fraiche, caressante et elle le pique au vif. Quand bien même sa petite voix intérieure lui intime de quitter sa cachette pour se présenter, quand bien même cela s'avère être une situation particulièrement gênante, il reste planté là, le souffle court. Sa respiration s'accélère alors que l'inconnue s'approche, sans même se vêtir. Phillip fronce les sourcils, perplexe, partagé entre gêne et interrogations. « Il y a quelqu’un. S’il vous plait, montrez-vous. » Elle s'approche, un peu plus, dans quelques instants elle sera là. Il ne cherche pas à se cacher et entrouvre la bouche, sans s'exprimer néanmoins. Finalement, il se racle doucement la gorge, se trahissant définitivement, quand bien même il était d'ores et déjà fichu. Un pas, un autre et la voilà. Elle l'observe avec une assurance étant donné la situation qui le déconcerte brièvement. « Bonjour .. » Il l'observe, encore plongé dans ce mutisme étrange. Que va-t'elle penser ? Qu'il a perdu sa langue ? Qu'il est timide ? Parles, enfin ! « Bonjour » s'entend-t'il dire d'une voix croassante. Qu'est-ce qu'il fabrique ? Phillip se renfrogne, se racle à nouveau la gorge et s'efforce de se redonner une contenance après cette détestable entrée en matière. Si seulement elle pouvait se vêtir, aussi... « Excusez moi. Mon nom est Phillip, je viens fréquemment ici et d'ordinaire, je suis seul, je ne m'attendais donc pas à trouver qui que ce soit ici » reprit-il d'une voix plus sûre, plus confiante et plus proche de son timbre naturel. La femme semble irradier de lumière. Elle est splendide, comme illuminée par un feu intérieur aussi enflammé que sa longue chevelure rousse. Son regard aussi, il est brillant, débordant d'une forme de vie qui attise la curiosité et qui lui confère un air mystérieux. Elle suscite les questions, questions qui s'emboitent dans l'esprit du prince sans qu'il n'en formule aucune. La vue de ce corps parfait brouille son esprit, ses pensées. Il ne peut poursuivre ainsi cette conversation. Il porte une main à son col et tire doucement avec ses doigts, de sorte à ôter sa cape. Elle ne lui manquera pas. La plupart du temps, il a chaud, n'ayant jamais eut la permission de quitter le château sans quelques couches superflus de vêtements qui l'étouffent, en particulier en ces jours de grande chaleur. Il la tend à l'étrangère. « Tenez » lui intime-t'il d'une voix dénotant de son sérieux. Ce n'est pas là une question, ou une formule de politesse. Non, il lui fait là une demande. Le fait qu'il lui est dévoilé son nom suffira-t'il à le situer dans son esprit ? Quand bien même il est à peu près certains de ne l'avoir jamais rencontrée, le peuple lui se doit de connaître ne serait-ce que d'une façon fugace ses souverains. Cela semble naturel. Alors saura-t'elle refuser sa demande ? Non, il n'y a pas là de raisons, n'est-ce pas ? Il préfère de ne pas s'attarder sur cette interrogation. Il se fait des films, il s'empourpre dans de mauvaises impressions, dans des certitudes faussées, à des kilomètres de s'imaginer qu'il s'apprête, innocemment, à tomber dans un nouveau piège.

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Laisses toi tenter

Phillip & Maléfique

Le corps que Maléfique s’est offert grâce à la magie est une petite merveille. Une taille fine, des hanches qui donnent envie de les saisir, des fesses légèrement rebondies. De long cheveux roux qui descendent en cascade jusqu’au milieu de son dos. Une peau laiteuse et lisse, parsemé de tâches de rousseur. Un regard envoutant, à la douce couleur verte rehaussé d’un reflet doré donné par la magie, lui rappelant ses yeux de dragon. Un visage à la fois enfantin et divinement féminin. Et des lèvres rosées et charnues faites pour les baisers. Le charme incarné, comme pourrait-il résister à cette apparence ? Et pour le séduire elle est prête à tout, même à jouer avec le feu, surtout à jouer avec le feu. Elle sait qu’il ne pourra pas s’empêcher de laisser son regard savourer ce spectacle. Elle languit de voir sa réaction lorsqu’il va se retrouver face à son corps nu, ce corps désirable, qui ne va pas manquer de désirer avec ardeur.

Le bruit lui donne le signal de son arrivée, que va-t-il faire ? Fuir en ne cherchant pas à aller vers elle. Ou alors va-t-il oser la rencontre en prenant tous les risques que son rang lui refuse. Tout un tas de question envahissent la tête de Maléfique au fur et à mesure qu’elle s’avance vers l’endroit où Phillip se cache. Elle joue de sa voix délicieusement ensorcelante, cachant à peine sa nudité. Elle pourrait jouer la fille effarouchée, mais elle n’est pas sure que ce genre de fille soit le style du beau prince. Non il est plus du genre à aimer celles qui vont lui rentrer dedans. Sans se poser de question, sans penser au fait que lui va être mal à l’aise. En fait c’est tout ce qu’elle veut, le sentir fragile pour ensuite le pousser dans le piège qu’elle lui réserve. Enfin un piège comme si finir entre les cuisses de Maléfique peut être considérer comme une punition. Alors quand ils se retrouvent face à face, lui dans sa tenue de prince et elle dans sa tenue d’Eve, le plus gêné des deux est bien entendu ce cher Phillip. C’est à peine s’il arrive à lui parler et Maléfique pour accentuer le supplice lui sourit de toutes ses dents. « Bonjour » Elle le regarde séduit par ce qu’elle voit, ce trouble qu’elle lit dans ses yeux et qu’elle entend dans sa voix, le rend encore plus désirable. « Excusez-moi. Mon nom est Phillip, je viens fréquemment ici et d'ordinaire, je suis seul, je ne m'attendais donc pas à trouver qui que ce soit ici » Sa voix a repris un soupçon d’assurance, et son regard respire le supplice. Elle y lit un tas de question, s’amuse de la situation. Il a sans hésiter donné son identité, doit-elle faire celle qui le connait, enfin qui a entendu parler du prince qu’il est. Ou alors jouer celle qui n’est pas d’ici et qui ne peut pas se douter de son identité. Elle hésite et du coup cela prolonge le moment de gêne du beau mâle qui finit par défaire sa cape. La situation est coquine, sensuelle pour elle mais pour lui, elle doit être difficilement vivable, sauf s’il apprécie à sa juste valeur le spectacle accentué par les reflets du soleil. « Tenez »

Et c’est au moment ou il lui tend la cape qu’elle décide de faire une révérence, offrant à sa vue son corps en entier. « Pardon .. Votre Majesté … je suis confuse. » Elle bégaye presque et ne lève pas les yeux vers lui, pourtant elle en crève d’envie. Elle sourit. Heureuse de penser ce qui doit se passer dans la tête du beau Phillip. Puis elle se redresse et lève ses yeux vers lui, ils sont remplis de douceur et d’admiration. Elle attrape la cape et leurs doigts se frôlent. « Merci .. Votre Majesté .. mes habits sont juste là je vais vous la rendre très vite. » Elle entoure son corps du précieux tissus, elle se laisse enivrer par l’odeur que le corps du prince a laissé sur la cape. Son geste est ample, encore une fois pour permettre au prince de profiter du spectacle de son corps. Une fois enveloppée dans la cape, elle le regarde. « Je suis désolée, je ne vous avez pas reconnu. A vrai dire les portraits que l’on a fait de vous sont loin d’être aussi avantageux que ce que je vois à présent … Excusez moi je ne veux pas dire que vos portraits ne reflètent pas votre beauté. » Elle le regarde gênée à son tour, comme elle s’amuse dans ce rôle. « Enfin, je m’appelle Lorelei. Et je suis encore vraiment désolé pour tout cela. Je vais aller me vêtir et vous laissez tranquille. Vous pourrez ainsi tout à loisir profiter de ce lieu magique et magnifique. » Elle file vers ses vêtements et lui tourne le dos, laisse glisser volontairement la cape à ses pieds, lui offrant l’avantage de regarder son dos et même plus bas si le cœur lui en dit. Puis elle enfile son jupon et une chemise, il est vrai qu’elle est vêtue, mais elle est tout de même superbe. Et la transparence du tissus aidé par la lumière laisse apparaitre quand même les contours de son corps Elle attrape son corset et se retourne. « Serait-ce trop abuser de vous demander de m’aider à serrer cette chose. » Maléfique se doute fort que Phillip ne sait pas faire ce genre de chose, comment un prince serait serrer un corset de femme. Mais elle aime bien l’idée de le mettre dans une sorte d’embarras. Voyant sa tête. « Oh, vous ne savez pas. Suis-je bête vous êtes un prince et ce genre de chose ne doit pas faire partie de vos occupations favorites. Pardon je m’égare, vous allez me trouver bien impertinente. Cela cause ma perte à chaque fois. » Le regard de Maléfique se voile, comme s’il se remplissait de tristesse, une larme même coule sur sa joue. Quelle comédienne. « Je vais vous laisser, je vous ai assez importuné Votre Majesté. » Elle ramasse ses affaires vite fait, lui tend sa cape, et va pour partir. « Merci. » Va-t-il la laisser s’échapper ou alors va-t-il craquer pour ce joli minois.

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