Maléfique regarde Narcissa, la jeune femme est magnifique surtout quand elle lui fait le cadeau de se transformer sous ses yeux. Même si Maléfique connait à force le mécanisme de la métamorphose elle reste à chaque fois sous le charme de l’opération. Elle aime quand elle prend la forme de cet oiseau noir, ce corbeau, son fidèle compagnon depuis ce fameux soir. Soir ou elle lui a jeté ce sort, il y a quelques années maintenant, pour la sauver d’un fou qui voulait la maltraiter. Pour Maléfique ce fut le seul moyen de sauver la belle du traitement que lui réservait l’ivrogne. Elle n’a pas hésité, elle ne c’est pas posé de questions par rapport à la réaction de la jeune femme. Elle lui a juste donné le moyen de lui échapper et surtout de le faire payer, ce qu’elle a fait en lui arrachant les yeux. Maléfique c’est délecté du spectacle. Et chaque transformation de Narcissa en son corbeau l’émeut à chaque fois. La rendant fière et heureuse de ce qu’elle a accompli.

Entre Maléfique et Narcissa est né un lien bien plus fort que la fée déchue aurait pu le passer. En plus de lui être fidèle, elle est ses yeux et ses ailes quand elle en a besoin. En effet quand Narcissa parait de son plus beau plumage prend son envol, elle emporte avec elle les yeux de Maléfique. Au sens figuré bien sur, pratiquant la magie, Maléfique c’est comment glisser son regard dans celui du corbeau. Et la voilà en train de voler à nouveau. Bien entendu elle en éprouve pas toutes les sensations, l’air frais ne fouette pas son visage, mais elle peut voir le ciel de prêt, toucher les nuages. Et à nouveau apprécier les divers royaumes de Fairyland vu dans haut. Tout cela sans éveiller les soupçons des humains, chose qui parfois lui était difficile quand elle était une fée. Elle retrouve les sensations d’antan, sensations qui lui manquent tant. Elle sort parfois de ces instants de vol complètement submergée par la nostalgie d’un temps qui ne reviendra plus. Parfois aussi triste car tout était si différent pour elle. Mais aussi complètement rassuré sur le choix qu’elle a fait, autant dans celui de choisir Narcissa, que dans son choix de s’être laisser envahir par la magie noire et de vivre ici.

Avant que Narcissa se transforme, Maléfique aime lui caresser les cheveux. « Tu es si belle et si désirable. » Elle pose un baiser sur sa joue et l’aide à défaire sa robe, pour se transformer elle doit être nue. Un moyen aussi qu’elle ne décide pas de se retransformer en humaine loin de la forteresse. Maléfique ne pense pas que la jeune femme l’abandonnerait, non elle a trop de respect pour elle, elle l’aime, même si cela peut paraitre impossible. Mais c’est comme ça, elle ne peut se transformer vêtue. Elle ne peut s’empêcher de laisser ses yeux glisser sur le corps nu de Narcissa. « Combien d’homme ont eu la chance d’admirer ce spectacle. » Leurs yeux se croisent, si le corbeau est tout entier à Maléfique, Narcissa garde sa part de mystère sur sa vie privée. Maléfique c’est juste de qui elle est la fille, c’est peut  être aussi un peu pour cela qu’elle l’a choisit et qu’elle fait tout pour qu’elle reste au prêt d’elle. Sachant qu’à un moment  l’amour maternel risque de faire revenir une ancienne connaissance vers elle. « Tu es prêtes ma belle. Tu sais où il faut que tu ailles. J’ai besoin que tu espionnes Aurore et Phillip. Ils se trament quelque chose entre eux et je veux savoir quoi. » Elle glisse encore une fois sa main dans les cheveux de Narcissa et dépose cette fois un baiser sur son front. Elle s’éloigne un peu pour ne pas risquer de la blesser au moment de la métamorphose. Et sous ses yeux, la jeune fille dans une infinie douceur se transforme. Peut être dans la souffrance, peut être dans le plaisir, Narcissa n’a jamais rien dit de cela à Maléfique. C’est un peu son secret. Elle voit les plumes prendre peu à peu la place de la peau. Les jambes disparaitre sous une queue et ses bras devenir des ailes. Le visage change, un bec se dessine. « Changes toi mon ange, tu es si belle quand tu deviens mon fidèle corbeau. » C’est plus que du plaisir que Maléfique éprouve à cet instant, c’est presque une sorte de jouissance.

Une fois la transformation finit le corbeau vient prendre place sur le bras de sa maitresse, cherchant la récompense suprême d’une caresse avant de se blottir tout contre elle. Ecoutant avec attention les derniers conseils de Maléfique. « Sois prudente, penses que les hommes sont fourbes et sournois et que tu n’es qu’un oiseau de malheur à leurs yeux. » La main caresse délicatement le beau plumage au reflet presque bleu nuit. « Reviens moi vite, tu me manques déjà. » Un dernier geste et voilà que Maléfique voit au travers des yeux de Narcissa. « Va ma belle, vole mon beau. » Et voilà le corbeau qui s’envole vers les cieux, profitant de cette liberté que lui donnes ses ailes. Maléfique laisse ses yeux découvrir encore une fois le bleu d’un ciel qui lui manque bien plus qu’elle ne veut le dire.

« Tu es si belle et si désirable. » Ses mots m'enchantaient. Encore plus, lorsqu'ils sortaient d'entre les lèvres de ma maîtresse. Femme de puissance et la seule qui me surpassait en tout, je n'avais d'autre choix que de m'incliner devant un tel spécimen. J'aurais pu la jalouser ou même la détester pour ça, seulement... Sans elle, je n'aurais été qu'une femme bafouée et je n'aurais jamais pu découvrir le bonheur d'avoir des ailes. Demi-fée par ma mère, je n'avais jamais eue le plaisir de posséder mes propres ailes. Sans pour autant avoir été conçu pour la vie terrestre. Le fardeau était si lourd a porté. Jusqu'à ce qu'elle m'aide à me délivrer. Savourant la sensation de sa main sur mes cheveux et de sa bouche contre ma joue, je ferme mes paupières. La sensation de l'air vient rapidement remplacer celle du tissu, sur ma peau et j'en savoure la liberté. Je n'ai aucun problème à montrer ma perfection. Pourquoi en aurais-je? Ce corps, mon corps était une bénédiction. « Combien d'homme ont eu la chance d'admirer ce spectacle. » Entre ses mains, je ne suis rien d'autre que le prolongement de ce qu'elle fut. Mais, la femme que j'étais, s'entendait aussi très bien avec cette fée parfaitement unique. Je ne peux retenir le sourire doux qui éclaire mes lèvres. Combien? Si peu, je ne tolérais pas qu'une imperfection me touche la peau et la plupart des hommes étaient bien trop barbaresques pour me plaire. Je préférais de loin me combler moi-même. J'en sortais plus détendu et encore digne d'être vénéré.

« Tu es prêtes ma belle. Tu sais où il faut que tu ailles. J'ai besoin que tu espionnes Aurore et Phillip. Ils se trament quelque chose entre eux et je veux savoir quoi. » J'acquiesce sans avoir encore prononcé, ne serait-ce qu'une parole. Je me prépare à la douleur inévitable du changement qui approche. Les derniers contacts entre nous me laissent pantelante. Je suis excité et quelque part, cette douleur me conduira à la jouissance. Je ne suis peut-être pas saine, mais j'en assume pleinement les implications. Voilà pourquoi, j'étire mes bras et tend ma poitrine vers le ciel. Le silence s'installe. Les picotements envahissent chacun de mes membres. Je sens ramollir mes dents et se tendre chacun de mes muscles. Mes os se brisent délicatement, comme une simple fleur et j'entends sa voix comme dans un écho lointain. « Changes toi mon ange, tu es si belle quand tu deviens mon fidèle corbeau. » Je m'abandonne à la tension qui se transforme en douleur et une larme coule sur ma peau pour mieux se perdre sur mes plumes. Je n'ai plus rien d'une humaine, lorsque ma voix se fait entendre dans un croassement digne d'une sirène enrhumé. « Crouaaaaaaaaaaa! »

L’instant suivant, je me déposais sur son bras et me blottissais dans son cou. Sous cette forme, je ne vivais que pour satisfaire ses désirs et n’en souffrais nullement. D’autant plus, qu’elle me rendait cette affection. « Sois prudente, penses que les hommes sont fourbes et sournois et que tu n’es qu’un oiseau de malheur à leurs yeux. » Je hoche de la tête contre son menton, avant de m’élever dans les airs après une dernière caresse. « Reviens moi vite, tu me manques déjà. Va ma belle, vole mon beau. » D'une vrille je contourne ma maîtresse. Je m'éloigne, jusqu'à rejoindre la blancheur des nuages et le ciel bleuté. Je retrouve ma liberté et mon cœur bat au rythme de mes ailes. En cet instant précis, je suis une déesse libérée de ses liens. Je profite de ces secondes en virevoltant, insoucieuse de ce qu'on pourrait bien penser de ça. Puis, je me reprends. J'ai une mission qui m'attend.

Retournant sous la cime des arbres, je vole entre les branches. Une ombre vicieuse qui ne demande qu’à trouver sa proie. Presque invisible, je n’en reçois pas moins une pierre en plein flanc. Furieuse, je pousse un cri indigné et me jette sur le garnement responsable. Un voleur, un pathétique enfant affamé. C’est ce qui m’empêche de lui arracher les yeux. Je me contente de lui insérer joliment mes serres dans le bras et de becter son épaule. L’événement ne dure qu’une seconde ou deux. Mais, il a le don de me ramener sur terre. J’ai volé en toute liberté plus longtemps que prévu. Le soleil est déjà haut dans le ciel et j’approche à peine de ma cible.
Grrrr… Me rendre m’aura demandé plus d’effort que prévu. La discrétion m’ayant poussé à plusieurs détours. Mais, au d’une heure je le trouve enfin… Ce prince. La première personne que je devrai observer.

Le moment de la transformation de Narcissa en corbeau est pour Maléfique un instant de grâce  plus que magique. De la voir passer de femme à cet oiseau noir si majestueux pour elle, même si pour la plus part des gens il symbolise le malheur, c’est à chaque fois unique. Elle sait qu’au moment ou l’oiseau prendra son vol elle partagera avec lui la vision du ciel, cette vision merveilleuse du monde vu d’en haut. Vision dont elle a été privée par la méchanceté et la lâcheté des humains. Quand Narcissa vole, Maléfique n’est plus Maléfique elle redevient un instant cette fée éprise de liberté et amoureuse d’un ciel toujours trop petit pour elle. « Crouaaaaaaaaaaaaaaa ! » Les seules paroles qu’elle est dite durant tout ce temps ou Maléfique l’accompagne dans sa métamorphose. Mais elle respecte ce silence, surement sa manière de se concentrer sur chaque étape de la transformation. Dernières recommandations avant de la laisser s’envoler. A cette minute Maléfique envie Narcissa, elle envie le beau corbeau qui s’envole. Qui va offrir ses ailes au courant d’air froid ou chaud selon où elle se trouve. Elle l’envie car elle va sentir le soleil envelopper ses ailes, cette sensation divine de faire partir des êtres privilégiés. Elle va s’assoir dans un grand fauteuil afin de profiter de l’instant qu’elles vont partager.

Dés que Maléfique et son corbeau sont connectés, liés par le regard, Maléfique ressent toutes les sensations que procure le vol à Narcissa. Le corbeau commence à virevolter, comme ivre de cette liberté que lui donne ses ailes. Maléfique apprécie ce sentiment, elle frissonne presque en retrouvant ce qui lui manque le plus, le bleu du ciel, les nuages et cet air qui frôle ses ailes, enfin celles de son corbeau. Mais Narcissa est une bonne élève et après avoir profité d’un instant de liberté partagée, elle se dirige vers sa destination. Sachant qu’elle a une mission à remplir et il n’est pas question pour elle d’y déroger. Maléfique se laisse aller dans son fauteuil ivre de tout ce qui lui fait partager le vol de son corbeau. « Quel délice ma belle. Vole, vole plus haut. » Dans ces moments là, Maléfique est très fragile, on pourrait presque la détruire ou du moins l’affaiblir. Alors elle prend ses précautions et s’entoure toujours d’un sort de protection avant de perdre un peu le contrôle, ainsi elle est intouchable. Puis le corbeau redescend vers le sol, passant sous les arbres, Maléfique n’a pas vu l’ombre contrairement à Narcissa. Mais elle éprouve la douleur que le corbeau ressent, on lui a jeté un projectile. « Ah ! Les hommes toujours aussi sournois. » Elle a de la peine pour son corbeau, pour la douleur qu’on lui inflige. Mais elle a confiance et elle sait que Narcissa saura prendre la bonne décision sur la suite des événements. « Un enfant, le vaurien, il mérite une leçon. » Maléfique sait que Narcissa entend tout ce qu’elle dit, mais elle n’y donnera aucun ordre sur ses choix, et ses actes. Le corbeau plante ses serres dans le bras de l’enfant qui crie effrayé plus par la peur que de douleur et il lui colle un coup de bec dans l’épaule et puis il reprend son vol. « Pas d’arrachage d’œil pour cette fois. » Maléfique sourit, elle sait que la belle a une passion pour les yeux, d’ailleurs elle en a déjà une belle collection. Mais là c’était un enfant, un pauvre enfant. Le soleil est haut dans le ciel et sa chaleur se repend sur les ailes du bel oiseau. Mais la destination est proche.

Puis au travers des yeux du corbeau Maléfique le voit. « Phillip. » Il est là à quelques mètres sous le corbeau. Elle peut l’observer à loisir sans qu’il se doute de quoi que ce soit. Narcissa ralentit, volant à l’allure du cheval de Phillip, la fatigue va finir par ce faire sentir. « S’il s’arrête tu te poses sur une branche et tu ne le lâches pas. Je voudrais bien savoir ce que fait Aurore, mais pour le moment reste sur Phillip. Pour la princesse on verra plus tard. » Maléfique sait que ce qu’elle demande à Narcissa n’est pas évident. Pas par le fait de suivre Phillip, non elle sait que de cela elle en est parfaitement capable. Mais c’est surtout de voler encore et encore. Il faudrait que Phillip s’arrête pour que le corbeau puisse se poser et reprendre des forces. Elle sait qu’il est tellement dévoué qu’il ne se posera que l’autre Phillip arrêtera son cheval. En attendant elle profite des paysages d’Estrelia au travers des yeux du bel oiseau noir. Elle prend plaisir à tout ce qu’il lui fait partager, comme ça lui manque. Comme elle l’envie, oui elle l’envie. « Narcissa ça va, j’espère qu’il va s’arrêter pour que tu puisses te poser, ma belle. » Même si le corbeau ne peut répondre elle sait que ses phrases le rassurent. Maléfique a l’impression que l’allure du cheval se calme, Phillip aurait-il l’intention de prendre un instant de pose. Par contre elle ne voit pas dans quelle direction il se dirige. Pour le moment elle ignore s’il va rejoindre Aurore ou s’il fait tout simplement  une balade pour son plaisir.

La voix de ma maléfique me calme et me fait virevolter plus haut. Simplement le fait qu'elle et moi partagions cette expérience, assure mon bonheur. Elle est une déesse descendue parmi les ânes. Je le sais et j'en suis la suivante volontairement. Obéissant à ses désirs, j'observe ce fameux prince qui a le culot de regretter son attirance pour MA maléfique. Peut-être, devrais-je lui rappeler qu'un oiseau de malheur peut frapper n'importe quand? Il ralentit l'allure et je suis heureuse. La fatigue me ralentit. Je vole depuis quelques heures, il me semble. Finissant par me déposer sur une branche, je l'observe de loin et écoute ses paroles. Il semble parler de rendre visite à une princesse. Aussitôt, je croasse. Je sais à qui il fait référence et mes serres se contractent au souvenir de cette pathétique personne. Aurore, comme je pouvais détester cette sœur d'adoption. Furieuse qu'il puisse préférer cette fille à ma fée, je me lance sans hésiter. J'attaque ses cheveux, me doutant, que ma maîtresse pourrait ne pas apprécier que je le blesse. Je le déconcentre. Je tire de toutes mes forces et ses soldats réagissent en brandissant leurs épées.
Je me refuse à le laisser se rendre auprès de cette fille. Pas quand je sais que je peux le ramener près de celle qu'il devrait vouloir dans sa vie.

Pouvoir partager avec Narcissa le bonheur du vol c’est un peu plaisir pour Maléfique. A chaque fois que Narcissa se transforme et prend son envol, Maléfique sait qu’elle va partager un moment de plénitude rare et un bonheur intense. Pouvoir à travers elle toucher le ciel et presque sentir le vent caresser sa peau. Même si les sensations ne sont pas aussi forte que lorsqu’elle avait ses ailes, et qui lui manquera toujours cette liberté de voler, elle apprécie de pouvoir revivre cela. Que le vol soit pour le plaisir de Narcissa, juste parce qu’elle a envie de se dégourdir les ailes. Ou si c’est pour une mission que Maléfique lui a dit d’accomplir, elles sont liées pendant le vol à chaque fois.

Maléfique lui parle pendant tout le vol pour toujours être au plus prêt de sa Narcissa, même sous sa forme de corbeau, elles sont toutes deux très liées. Le corbeau fera tout pour sa maitresse et Maléfique lui donne un amour exclusif en retour et elle a toute sa confiance. Ce qui est une chose assez rare, Narcissa est surement la seule alliée de Maléfique, la seule et la plus fidèle. Narcissa trouve vite sa proie, enfin celui qu’elle doit surveiller. Le Prince Phillip qui fait chavirer le cœur de Maléfique, elle le veut pour elle et pour cela elle doit connaitre quel sentiment il partage avec Aurore. Sur ce sujet Phillip est assez vaste et cela énerve vraiment la fée dragonne, qui ne supporte plus le doute sur les sentiments qui pourraient unir ces deux là.

Maléfique sent son corbeau fatigué, normal le bel oiseau à pas mal volé pour trouver celui que la fée lui a demandé de chercher. Tout ce qu’elle espère maintenant c’est qu’il va s’arrêter de chevaucher pour que Narcissa se repose et qu’elle sache aussi vers où il se dirige. En tout cas cela n’a pas l’air d’être dans la direction de Landasia, ce qui est bien dommage. Maléfique aime quand il vient lui rendre visite en surprise. C’est souvent dans des moments de doute et de manque qu’il prend la direction du territoire de Maléfique. Entre eux le lien est étrange et extrêmement fusionnel, même s’il est complexe et contradictoire. Mais Maléfique veut bien plus que le corps du Prince, elle veut son âme et son cœur et elle sait que c’est ce qu’il souhaite aussi. Faut juste qu’il l’admette.

Maléfique c’est perdu dans ses pensées un instant, distraite par ce qu’elle éprouve pour si séduisant Phillip. Quand elle reprend ses esprits elle se rend compte que Narcissa est en train de décoiffer le beau prince. Mais en faisant attention de ne pas le blesser, le corbeau sait à quel point sa maitresse tient à lui et elle ne fera rien pour abimer son beau visage. A croire qu’elle veut le faire changer d’idée par rapport au lieu où il doit se rendre. « Attention de ne pas te faire prendre, ma douce. » En effet les soldats réagissent vite à son intervention et ils sont déjà en train de pointer leurs épées vers  elle. Le cœur de Maléfique se serre un instant, elle sait son corbeau rapide et rusé, mais les soldats sont nombreux. « Sauves toi avant qu’ils ne te prennent. Pas grave pour Phillip, on verra cela une prochaine fois. » Même si Maléfique souhaiterait plus que tout voir son prince prêt d’elle mais la vie de Narcissa lui est précieuse et pas la peine de la risquer pour si peu. « Laisses le aller où il veut, tu es trop importante pour moi, essaies juste d’emporter dans tes serres une mèche de ses cheveux. Cela me servira pour un sort. » Oui la magie aide parfois pour ramener vers soi les gens qui s’égarent sur des routes qui n’ont pas à prendre. « Attention juste à ne pas le blesser en lui prenant une mèche, soit délicate, il est prince quand même. Même si de penser qu’il va aller encore voir cette Aurore me fait souffrir. » Un instant elle ferme les yeux rompe pour quelques secondes le contact avec son corbeau et puis elle les rouvre. « Reviens moi ma belle, reviens moi vite. Tu as tant de chose à me raconter.» Elle sait que son corbeau l’écoutera, qu’il ne prendra aucun risque et qu’il reviendra bien  vite au prêt d’elle. Même si il meurt d’envie de donner une leçon à Phillip, Narcissa écoutera la voix de la raison et reprendra son envol pour revenir prêt de la fée dragonne. « Reviens ma belle, envoles toi dans les hauteurs et fais moi encore profiter de ce ciel bleu et immense. »